Boîte automatique : laquelle choisir ?

La boîte automatique commence à se démocratiser. De plus en plus de modèles de véhicules en sont équipés. Toutefois, toutes les boîtes automatiques ne se ressemblent pas. En effet, chaque boîte de vitesse peut embarquer des technologies différentes. Ainsi, on peut retrouver :

1. La boîte robotisée à simple embrayage sec

Cette boîte de vitesse est souvent pénalisée en raison des à-coups produits lorsque l’on change de vitesse. En outre, elle se heurte à un problème d’agrément découlant du robot électro-hydraulique. À titre illustratif, la boîte de type BMP/ETG de PSA est plus lente comparée à celle d’une M3 ou d’une Ferrari. La boîte robotisée à simple embrayage sec est donc à éviter pour ne pas avoir de problème.

2. La boîte robotisée à double embrayage sec ou humide

Les boîtes à double embrayage possèdent une conception similaire à celles des simples embrayages. Mais l’avantage ici est qu’il n’y a plus de lenteur grâce à deux boîtes. L’une intervient dans la traction et l’autre enclenche en avance le prochain rapport. Mais, quelle que soit la boîte robotisée choisie, simple ou double embrayage, des à-coups sont toujours présents, notamment au démarrage. Cela peut s’expliquer par le fait que le pilotage de l’embrayage est quelques fois assez rude. Mais une fois que le plus dur est passé, les passages de rapports se font de manière très fluide sans avoir de rupture de couple.

3. La boîte à variation continue HSD

Concernant l’E-CVT à variation continue, le changement de rapport ne pose aucun problème si vous roulez à une allure modérée. Mais dès que vous essayez de pousser l’auto à son régime maxi, la situation devient un peu plus compliquée et le moteur peut se caler. Notez que l’on peut retrouver une version plus sophistiquée sans courroie, dont le système hybride HSD de Toyota. Toutefois, cela n’arrange toujours pas le problème. Par rapport aux autres boîtes automatiques citées un peu plus haut, la boîte à variation continue est plus souple et permet d’offrir un démarrage plus doux grâce au convertisseur de couple.

4. La boîte automatique à trains épicycloïdaux

Pour les boîtes automatiques à trains épicycloïdaux, il faut faire la différence entre les anciennes générations et celles de nouvelles. Les versions plus anciennes sont sujettes au patinage lorsqu’il y a des changements de rapports. À côté, les dernières générations sont comparables aux boîtes à double embrayage en matière de rapidité. Il existe néanmoins assez de patinage pour la douceur et l’agrément, notamment en mode confort. Il s’agit donc de la boîte automatique qui combine les points forts des autres systèmes de boîtier.